Cartulaire de Marmoutier pour le Vendômois, ed. von M. de Trémault (1893)
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Nr. 1
Fulbert, évêque de Chartres, ayant autorisé des moines de Marmoutier à faire l’acquisition de l’église de Naveil du chevalier Hilgod, qui la tenait de lui, ceux-ci rachètent les droits qu’avaient sur cette église le vassal Robert, ses fils et leur mère; après quoi, ils en auront la libre et tranquille possession.
Date: 1007-1029
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Nr. 2
Thierry, successeur de Fulbert, ayant fait don à Marmoutier de l’autel de Naveil, du consentement de l’archidiacre Hugues, qui en possèdait le tiers, celui-ci, Thierry mort, revendique ce tiers, prétendant ne pas avoir reçu l’indemnité convenue. L’affaire, portée au plaid du successeur de Thierry, s’arrange moyennant quarante-et-un sols que les moines donnent à Hugues.
Date: 1052-1063
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Nr. 3
Arnulfe ayant élevé une reclamation mal fondée touchant la vente faite à Saint-Martin par son père Robert, et avec son consentement, de l’église de Naveil et d’une terre sise au Châtaignier, vient, ainsi que sa mère et sa sœur, se désister devant le chapitre du couvent. Il s’engage, moyennant vingt sols, à défendre les religieux contre toute revendication ultérieure.
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Nr. 4
Hamelin de Langeais conteste un accord intervenu entre Marmoutier et Thibaud, fils de Létère, au sujet du juniorat de l’église de Naveil, qu’il pretend dépendre de son casement. Mais, devant des lettres produites par les moines et le serment d’un de leurs hommes, attestant que Thibaud ni personne de sa race n’avaient rien à prétendre sur les choses de cette église, il cesse ses revendications.
Date: Um 1064
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Nr. 5
Gautier, fils d’Hamelin, qui avait vendu l’église de Naveil aus moines de Marmoutier, les réduit à la lui acheter de nouveau pour sept livres, s’engageant à obtenir l’approbation de ses frères et de sa femme Hersende, et à prêter secours aux moines, s’il leur survenait quelque difficulté au sujet de cette église.
Date: 1050-1068
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Nr. 6
Hilgod, qui avait vendu l’église de Naveil aux moines de Marmoutier, la leur enlève violemment ensuite, et les contraint à la lui racheter pour quarante sols, s’engageant à les défendre contre toute revendication ultérieure.
Date: 11.Jahrhundert
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Nr. 7
Thibaud, en procès avec Marmoutier au sujet du juniorat de l’église de Naveil, qui n’avait étè, disait-il, ni vendu avec l’église par son beau-père, ni compris par lui dans ses arrangements, se désiste moyennant quarante sols et une truie pour sa femme. Gauscelin, prieur de Bezai, obtient, pour quelques deniers, l’approbation des enfants de Thibaud.
Date: 1064
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Nr. 8
Malgré l’abandon de sa revendication et un accord avec Hilduin et les moines au sujet des dîmes de Brenières, Thibaut avait tenté de s’emparer de l’église de Naveil. Mais il finit par leur reconnaitre la paisible possession des dépendances de cette église, en terres, dîmes, forêts, domaines ou casement, s’engageant à les défendre contre toute revendication ultériereure. Sa femme ayant consenti à cet accord, les moines lui donnent une truie et vingt-cinq sols au mari.
Date: 1037-1070
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Nr. 9
Les moines, résolus d’en finir par le duel avec les revendications de Thibaud au sujet des alleux de Leschère, d’une dîme de l’église de Naveil et de la vicarairie de son porche, terminent pacifiquement le differend et obtiennent, pour quarante sols, l’abandon de ses prétentions sur tous leurs biens dans le Vendômois.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 10
Thibaud, qui réclamait à Marmoutier, du droit de sa femme Elie, la dîme de deux parcelles de terre sises à Brentères, ainsi qu’un serf, renonce à jamais, pour vingt sols, à ses prétentions, et ce avec le consentement de sa femme et de leurs enfants.
Date: 1032-1064
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Nr. 11
Deux ans après la mort du prieur Eudes, qui avait cru mettre fin, par un arrangement, à toutes les tracasseries que lui suscitait Thibaud, celui-ci saisit les dîmes qu’il avait consenties aux moines. L’affaire, portée au plaid du comte de Vendôme, s’arrangea. Thibaud reçoit cinquante sols pour renoncer à ses prétentions. Sa femme et ses enfants reçoivent aussi chacun une somme d’argent.
Date: 1072
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Nr. 12
Thibaud, dont les moines avaient écartè déjà maintes revendications à prix d’argent, leur réclame une dîme dépendant de l’église de Naveil. Moyennant trente sous, ils obtiennent son désistement et la paisible possession de cette dîme et de tous les biens dépendant de cette église. La femme et les fils de Thibaud, ainsi qu’Hamelin, du fief duquel dépendait la dîme, reçoivent quelque argent pour consentir à cet accord. – Mais de nouvelles réclamations formées par Thibaud sont le sujet d’un procès porté à Vendôme. – Avant le jugement, le prieur obtient de lui, moyennant quarante sous, la confirmation des accords précédents. La femme et les enfants de Thibaud reçoivent cinq sous pour leur consentement.
Date: 1066-1075
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Nr. 13
Le comte Odon, en vue du saint de son âme, de celles de sa femme et de ses enfants, fait don à Saint-Martin de l’église de Saint-Médard dans le Vendômois; ce avec le consentement de Salomon de Lavardin, de Guillaume et de Burchard, qui la tenaient de lui en bénéfice.
Date: Um 1037
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Nr. 14
Le prêtre Ansauld donne à Saint-Martin l’église de Saint-Médard, avec une parcelle de terre, qu’il tenait de son frère pour un surcens; il donne aussi à cette église vingt-quatre arpents de terre chargés du même surcens. Le chevalier Hugo y ajoute un moulin à Meslay, deux arpents de vigne à Villesus, et une terre d’une charrue à Lignières, avec un Colibert, laboureur, et ses fils.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 15
Hugues et sa sœur Hadvise vendent, du consentement de leur mère et des filles d’Hadvise, leurs alleux de Villiers à Marmoutier et à Saint-Médard-lès-Vendôme, pour douze sols et douze deniers de vin de marché.
Date: 1032-1040
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Nr. 16
Effrid le Roux et Hugues, pour le salut de leur âme, cèdent, à perpétuité, à Marmoutier leurs alleux de Villiers en échange de trois livres de deniers pour Effrid et vingt sous pour Hugues. Nihard, fils d’Effrid, reçoit du moine Eudes cinq sous pour retirer la réclamation qu’il avait faite au sujet de cet accord.
Date: Vor 1070
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Nr. 17
Le prévôt Archembaud donne à Marmoutier, pour le repos de son âme et de celles de ses parents, une terre d’une charrue de quatre bœufs à Courtiras, avec une main ferme occupée par un moine, et qu’il concertit en alleu. Il autorise le frère qui sera préposé à l’obédience, ou les hôtes qu’on pourrait placer dans ce bien, à couper, de son bois, ce qu’il en faudra pour le chauffage, les vignes et les clôtures. Il cède encore tous ses droits sur l’étang construit par son frère, ne se réservant que celui de chasse et de pêche, il y ajoute la moitié d’un moulin sis sur cet étang, avec la faculté de construire sur le ruisseau autant d’autres étangs et de moulins qu’ils coudront, pourvu qu’il n’en résulte pas une dimination d’eau pour le premier moulin.
Date: 1050-1060
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Nr. 18
Archembaud, prévôt du château de Vendôme, donne à Saint-Martin trois quarterons de terre sis Saint-Médard, près du jardin, et quatre deniers de cens à la fête de Saint-Maurice.
Date: 1050-1060
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Nr. 19
Pétronille, dont le mari Archembaud avait, sans son consentement, donné à Marmoutier une grande partie de ses biens de Mont Hidulfe, apporte ce consentement à l’abbé Albert, qui l’admet, avec ses fils, à la participation aux bonnes œuvres des religieux.
Date: Vor 1064
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Nr. 20
Le moine Germond ayant acheté pour VI livres de deniers d’une veuve Girberge trente arpents, en terre et vigne entre Courtiras et Villechatin, paye six sous le consentement de son frère, deux deniers celui de ses fils, et six sous huit deniers celui du prévôt Archembaud. Ce dernier, du fief de qui dépendait le bien, reçoit en outre cinq sous et une truie, et sa femme une brebis. Les comtes Geoffroy et Foulques dont Girberge était serve confirment cet acte, l’un pour un muid, l’autre pour un demi-muid de grain.
Date: Um 1050
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Nr. 21
Auramus vend à Marmoutier, pour dix sous et un setier de mouture, la moitié qu’il possèdait du moulin de Saint-Médard, du consentement de ses trois enfants qui reçoivent chacun un denier. Hugues, fils d’Archembaud, seigneur du lieu, reçoit des ventes pour que le marché soit inattaquable.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 22
Le prêtre Ansault donne à Saint-Martin et à Saint-Médard-lès-Vendôme, avec le consentement de son frère Bouchard, de la femme et des enfants de ce dernier, la terre des Charbonnières.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 23
Guismand qui, entre autres choses, réclamait aux moines le moulin de la Chappe, reçoit quarante sols pour se démettre de toutes les actions qu’il leur avait précédemment intentées. Il s’interdit en particulier, dans le cas où il prendrait gîte chez eux et où ils lui donneraient moins qu’il ne désire en nourriture ou en soins d’autre sorte, de s’emparer de quoi que ce soit des choses du monastère.
Date: 1066
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Nr. 24
Le chevalier Guismand donne, pour le salut de son âme, à Saint-Martin, un moulin situé sur le Loir, près du moulin de la Chappe.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 25
Salomon, après avoir réclamé aux moines le moulin que leur avait donné Guismand, et prouvé que ce moulin faisait partie de son fief, se désiste pour sept deniers et autorise Guismand à le donner ou à le vendre à qui il voudra.
Date: Um 1060
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Nr. 26
Les moines prêtent à Guismand cent sols tourangeaux, à la condition que, s’il ne les leur rendait pas avant la foire de Blois, ils garderaient trois muids de grain qu’ils ont coutume de lui donner chaque année; ils lui remettent cent autres sols pour l’accord intervenu entre eux au sujet de ses alleux.
Date: 1063
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Nr. 27
Les moines et Guismand renoncent d’un commun accord aux conventions qu’ils avaient faites au sujet des alleux de ce dernier, ne retenant que ces deux points, savoir: que s’il voulait se faire moine ils le recevraient, continueraient de lui donner, tant qu’il vivrait, les trois muids de grain qu’ils lui devaient chaque année pour ses moulins.
Date: 1070
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Nr. 28
Les moines et Guismand conviennent que, lorsque celui-ci viendra habiter le couvent, il aura une petite chambre près de l’hospice, le feu, un lit à deux matelas pour lui, et un autre à un seul matelas pour son homme, avec trois pains et quatre justes de vin par jour, lesquelles seront réduites à trois, s’il veut étudier des lettres à Tours ou habiter le Château-neuf de Saint-Martin.
Date: Um 1066
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Nr. 29
Guismand donne aux moines, pour le salut de son âme, son moulin de la Chappe, aux conditions suivantes: ils lui donneront chaque année deux muids de blé et un de méteil; s’il le veut se faire moine, il le recevront; s’il meurt dans le siècle, ils lui donneront la sépulture.
Date: Um 1070
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Nr. 30
Hildiarde, femme de Foucher, ayant acheté de Guismand, au profit de Saint-Martin, un moulin à la Chappe, Emeline, femme de Guismand, et ses fils reçoivent pour leur consentement une pelisse de quarante sols et cent sols de monnaie, et son frère Gislebert une once d’or. Les fils d’Hildiarde donnent le leur gratis, mais son neveu Arnulfe reçoit pour le sien quarante sols et Lancelin de Beaugency vingt. Après la mort d’Hildiarde, les moines, victimes des violences du fils de Guismand pour un droit qu’ils lui avaient concédé sur ce moulin, lui rachètent ce droit pour six sols de deniers.
Date: Um 1050
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Nr. 31
Vingt-cinq ans après qu’Hildiarde eut acheté le moulin de la Chappe, Foucher de la Tour, son petit-fils, réclame aux moines ce moulin, que son père Roger avait tenu injustement pendant quelque temps. Sa mère Adèle s’efforce de prouver que c’était à son profit et non à celui des moines qu’Hildiarde l’avait acheté. Mais un jugement maintient les moines dans la paisible possession du moulin.
Date: 1050-1066
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Nr. 32
Guismand apaise la revendication que faisait Salomon, en vertu d’un prétendu droit de son père Ottrad sur le moulin que lui, Guismand, avait donné aux moines, en lui payant sept livres représentant le droit en question. Il en est de même de celles que Nihard porte au plaid du comte de Vendôme, relatives, l’une à la possession de ce moulin, l’autre à son vicariat, ainsi que d’une dernière portée par Ingelbaud.
Date: 1066-1075
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Nr. 33
Le chevalier Guismand donne aux moines, pour en jouir après sa mort: Un arpent d’excellente vigne à la Couture, au-dessus de Vendôme, un arpent et demi à Courtiras, et tous ses alleux de Courtozé et d’ailleurs. Mais, s’il laisse un héritier légitime, les moines n’auront que les vignes susdites et une partie seulement de ses alleux de Courtozé.
Date: 1065
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Nr. 34
Hildearde, femme de Foucher le Riche de Vendôme, donne, sur la fin de ses jours, à Saint-Martin, un moulin situé à la Chappe avec deux arpents et demi de vignes à Nourray.
Date: 11. Jahrhundert
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34 bis
[CYROGRAPHUM]
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Nr. 35
Eudes Lombard, du consentement de sa femme Hildeburge et de ses fils, donne à Saint-Martin deux arpents et demi de son alleu, auxquels il ajoute, par amour du saint confesseur, cinq sols de cens d’une terre que les moines tenaient de lui, moins toutefois douze deniers qu’il se réserve.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 36
Eudes Lombard, du consentement de sa femme et de ses fils, donne aux moines deux arpents et demi de son alleu proche Huisseau, et, pour comble de bonté, leur fait remise de cinq sols de cens et un quartier de terre de son fief que les moines tenaient du chevalier Robert, retenue faite toutefois de douze deniers pour lui.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 37
Raynaud de Château-Gontier revendiquant aux moines la pêcherie de la Glandesse, l’épreuve par le fer chaud fut ordonnée: Haimon, leur homme, la subit, et il fut prouvé que, d’après une vieille coutume, les habitants du territoire compris entre la Glandesse et la Gubernesse pouvaient pêcher dans ces rivières tout le poisson qu’ils voudraient, en tant qu’ils n’en vendraient pas. Plus tard, Rahier, ayant rompu les jonchées et enlevé le poisson des hommes de Saint-Martin, fut condamné pour ce fait à une amende que les moines abaissèrent à un denier.
Date: Um 1080
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Nr. 38
Gislulfe et Hugues revendiquaient une partie de la terre du Sentier comme étant du fief de leur oncle Ranulfe. Gislulfe se désiste pour vingt sols, un muid de blé et un cheval. Mais Hugues ne consent à en faire autant qu’à la mort de ce dernier, dont il apporte le corps à Marmoutier pour y être enseveli, et en acceptant la participation aux bienfaits du couvent pour lui et pour un de ses amis.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 39
Hildier, dit Chair-de-Lièvre, renonce pour toujours aux droits qu’il disait avoir sur la terre du Sentier, pour vingt sols et la participation aux prières et aux aumônes du couvent.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 40
Archembaud, prévôt de Vendôme, étant venu à Marmoutier la veille de Saint-Martin, confirme aux moines la possession de quatre arpents de pré, près du Sentier, sur la rive droite de la Gubernesse, et ayant appartenu autrefois à Geoffroy, fils d’Emenric.
Date: 1065
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Nr. 41
Rainard de Fougères, en Dunois, étant venu faire ses dévotions au monastère, est jugé digne de l’association du couvent; il offre à Saint-Martin, pour le repos de l’âme de ses parents et de la sienne, son colibert Mainfroy avec toute sa postérité, et reçoit, pour la confirmation de ce don, vingt-cinq sols; sa femme et sa sœur donnent leur consentement, ainsi que son frère Robert, qui est, pour cela, admis à la même association.
Date: 1032-1064
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Nr. 42
Geoffroi de Saint-Amand et Aremburge sa mère abandonment à perpétuité, pour cinquante sols, tout ce qu’ils réclamaient de la terre et de l’église du Sentier. Geoffroi est admis à la participation des prières et des aumônes des religieux, après avoir obtenu le pardon des déprédations qu’il avait commises; puis il confirma le don, fait par sa mère, d’une terre d’une charrue, près de Burzai en Vendômois.
Date: 1064
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Nr. 43
Les moines livrent pour quinze sols un cheval qui en valait trente, à Constant, fils de Mainard de Ferrières, pour qu’il consente à la vente, que leur avait faite son père, d’une terre près du Sentier, et lui promettent la participation aux bienfaits du couvent.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 44
La revendication qu’élevait Isembard, du chef de Gundrada, sa femme, veuve de Geoffroy, sur la terre du Sentier, que les moines avaient achetée de ce dernier, est éteinte moyennant quarante-cinq sols et la participation des époux aux prières et aumônes du couvent. Isembard retire aussi la plainte qu’il portait contre les moines du Sentier, pour avoir laissé perdre de nombreux bestiaux qu’il avait confiès à leur garde.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 45
Isembard fait, pour vingt-cinq sols, l’abandon aux moines de ce qu’il leur réclamait de la terre de Rochoux et de toute celle du Sentier, du consentement de ceux dont il disait tenir ses droits, savoir Archembaud et Hugo. Celui-ci reçoit pour son autorisation cinq sols et la participation aux bienfaits du couvent.
Date: 1063
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Nr. 46
Hugues et Archard, fils de Gaudric, et Hugues Cadebert, leur oncle, revendiquaient aux moines le quart de l’église du Sentier et tout ce que leur avait vendu Hugues d’Axia, leur cousin; mais Achard ayant été tué, les autres, pour le repos de son âme, laissent aux moines la paisible jouissance de ce qu’ils leur réclamaient.
Date: 1065
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Nr. 47
Magnelin, qui avait saisi les troupeaux des moines, auxquels il réclamait la terre du manse d’Aldevin et le quart de la chapelle du Sentier, est décláré mal fondé dans ses prétentions, au plaid de la cour de Vendôme. Il accepte trente sols des moines pour s’en désister et leur rendre leurs troupeaux, puis il devient l’homme du monastère, dont il reçoit encore vingt sols et un palefroi.
Date: 1050-1066
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Nr. 48
Geoffroy vend aux moines, pour faire un étang, une des rives de la Glandesse, moyennant douze sols de cens payables à la Toussaint, six sols à Geoffroy et six à Mathieu de Montoire, tant que durera la guerre des comtes, mais le tout à Geoffroy quand elle sera finie.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 49
Les moines, pour mettre fin à une revendication des quatre enfants d’Ingebaud, vicaire de Vendôme, du chef de leur père, sur les terres, les vignes, les maisons et l’église du Sentier, leur donnent quatorze livres de deniers, moitié de Blois moitié du Mans, et réconcilient Eudes et Raynaud avec Guy de Vendôme et Hamelin de Langeais, irrités contre eux à cause de cette revendication.
Date: 1072
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Nr. 50
Hugues, fils de Gausbert, vend à Marmoutier le quart de la chapelle du Sentier et sa terre de Ferrière et de Rochou, proche le Mont-Hildulfe, du consentement de ses frères Gislebert, Hervé et Guismand. Les deux premiers reçoivent cinq sols chacun et le dernier vingt, pour avoir aidé à la transaction. Archambaud, prévôt de Vendôme, du fief de qui dépendaient ces biens, reçoit cent sols pour son autorisation, et Guy, oncle du vendeur, six.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 51
Les moines obtiennent des trois frères Hugues, Geoffroy et Haimon de Lavardin, l’abandon de la réclamation qu’ils faisaient de la moitié de la dîme, de la sépulture et de l’offrande appartenant à l’église du Sentier, en donnant un arpent de vigne à l’un, huit sols de deniers à l’autre, cinq sols au troisième, et à tous les trois la participation aux bonnes œuvres du monastère.
Date: 1062
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Nr. 52
Hilgod avait vendu à Marmoutier un plessis situé près du Sentier, à la condition que, s’il venait à cette obédience deux fois au plus par an, il y serait reçu comme un frère. Un jour qu’il y était allé et avait demandé à manger au serviteur de l’hospice, celui-ci lui opposa un refus. Hilgod, violemment irrité, s’empara du plessis. Il s’ensuivit un procès au plaid de Châteaurenault, à la suite duquel le plessis fut rendu aux moines et le serviteur châtié par les verges.
Date: 1070
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Nr. 53
Geoffroi de Turne intente un procès aux moines qui avaient reçu une mainferme de Dom Otbert, sous le prétexte qu’ils devaient lui payer des reliefs sur le prix de cette terre et lui fournir un vicaire. Il fut jugé que les reliefs n’étaient dus que sur un prix de cent sols, mais sans vicaire. Les moines donnent quatre livres de deniers à Drogon, frère de Geoffroi, une vache à sa femme et quatre deniers à son fils Geoffroi, pour leur consentement à cet accord.
Date: 1070
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Nr. 54
Les moines ayant acheté du chevalier Eudes, pour vingt livres de deniers, sept manses et trois borderées de terre dans le Vendômois, du consentement de son frère naturel Hilgod, comme leur frère aîné Avisgaud, qui avait possédé cette terre, en avait donné un manse en dot à sa femme Hodierne, celle-ci en jouit sa vie durant, et le manse retourna aux moines, à sa mort. Peu après, Hermensende, fille d’Eudes, qui réclamait un tapis et une courtine que les moines lui avaient promis, disait-elle, pour son consentement, reçoit dix sols au lieu du tapis.
Date: 1065
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Nr. 55
Lisois Juisia ayant vendu aux moines une terre sise au Sentier, avec le consentement d’Hamelin de Langeais, de qui il la tenait en fief, Hugues, frère d’Hamelin, la revendique, disant que les moines, qui avaient payé très cher l’autorisation de son frère, ne lui avaient pas demandé la sienne. Ceux-ci l’appellent en conciliation à leur chapitre, où, après avoir accepté la participation à leurs bienfaits avec quatre livres de deniers, il accorde son autorisation. La même année, leur troisième frère Gauthier reçoit vingt sols pour renoncer à toute revendication.
Date: 1065
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Nr. 56
Hugues, fils d’Eve, après avoir longtemps mis les moines à contribution pour une terre qu’il leur revendiquait, reconnaissant enfin qu’il a mal agi, leur en abandonne la libre et paisible possession, et reçoit pour cela cinquante livres avec l’association aux bienfaits du couvent. Ne pouvant leur rendre tout ce qu’il leur avait pris, il se fait l’homme de l’abbé et des religieux, qui lui promettent la sépulture à Marmoutier, s’il s’y fait apporter après sa mort.
Date: Zwischen 1063 und 1064
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Nr. 57
Drogo Cholet de Lavardin revendique aux moines la terre que leur avait vendue Odon de Blois, disant que le comte Geoffroi en avait donné l’investiture à Geoffroi dit l’Emporté, père de sa femme. Les moines prouvèrent que leur prieur avait payé aux filles et à la femme de ce Geoffroi, déjà mort à ce moment, l’abandon de ce qu’elles pouvaient réclamer de cette terre; Drogo, condamné dans plusieurs procès, non seulement refusait d’exécuter les sentences, mais causait de grands dommages aux moines. Enfin il se démet de toute revendication moyennant quarante sols pour lui et sa femme, et une truie pleine pour sa belle-sœur non mariée.
Date: 1064
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Nr. 58
Bouchard, chanoine de Saint-Maurice, et son frère Geoffroi, donnent aux moines, le jour où ils ensevelirent leur mère, tout ce qu’ils possédaient dans leurs alleux de Burzai près Vendôme, terres, prés, vignes, bois, serfs et serves, ainsi que les hôtes, ne faisant exception que pour les fiefs militaires.
Date: 1071
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Nr. 59
Adèle, mue par ses sentiments de profonde piété, donne à Saint-Martin, pour le salut de son âme, et du consentement de ses enfants, tous les alleux qu’elle possède en propre dans Burzai, garantis de toute revendication.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 60
Robert Brachet, bâtard de Rodulfe le Roux, revendique aux moines quelques parcelles de terre intercalées dans celles qu’ils ont à Bezai et une terre d’une charrue près Burzai. Or, ces terres avaient été laissées par Rodulfe, mort sans enfants légitimes, à son frère Geoffroy, lequel les avait données aux moines pour un cheval de XV livres, dont Rodulfe leur avait fait remise pour sa sépulture. Bien que la revendication fut reconnue injuste par la cour de Vendôme, les moines donnent trente sols à Robert pour avoir la paix et son autorisation.
Date: 1062
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Nr. 61
Adèle, mère de Foucher de Vendôme, donne aux moines, pour le repos de son âme, tous ses alleux de Burzai, s’en réservant la moitié sa vie durant. Par la suite, elle abandonne cette moitié, avec le consentement de son fils, de sa fille Agnès, femme de Gilduin de Maillé, et de leur fils.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 62
Le chevalier Hugues, au souvenir de la multitude de ses fautes, craignant le jugement dernier, fait l’abandon à Dieu et à Saint-Martin de son alleu de Bezai, dans le Vendômois, tant pour le salut de son âme que de celle de ses proches.
Date: Vor 1040
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Nr. 63
Le chevalier Bettelin de Blois, pour échapper au châtiment de ses fautes et parvenir au ciel, donne à Saint-Martin sa part de l’alleu de Ville-Malard.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 64
Hugues, dit Cordella, vend pour quinze sols de deniers, aux moines Isembert et Ascelin, une terre de deux bœufs et un arpent de pré, libres de toute coutume ou redevance, et sis entre les alleux de Saint-Martin, près Bezai.
Date: 1061-1077
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Nr. 65
Le comte Geoffroi, en rendant aux moines de Marmoutier la terre située dans le Vendômois entre la Glandesse et la Gubernesse, leur demande de remettre à Tetberge, sœur de Geoffroi fils d’Ermenric, un manse de terre, deux arpents de vigne et autant de pré, sur la partie qu’avait tenue ce dernier. Mais Tetberge leur en fit plus tard l’abandon pour sept livres de deniers, et autorisa, du consentement de ses fils, le délaissement fait par son frère de toute partie qu’il avait tenue.
Date: 1030-1060
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Nr. 66
Amalric achète aux moines trois arpents de vigne avec maison et pressoir à Huisseau en Vendômois, avec la faculté de leur rendre après sa mort, ou s’il lui plait, de son vivant, ces biens avec les constructions qui pourront y être ajoutées. De plus, de peur que le bien de saint Martin ne périclite entre ses mains, il y ajoute deux autres arpents de vigne de son propre.
Date: 1032-1064
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Nr. 67
Le chevalier Vivian, homme de Bouchard du Pin, pour l’amour de Dieu et le salut de son âme, donne à saint Martin six arpents de terre labourable de son alleu et touchant la terre donnée au même saint par Hubald le Veneur, proche Ulmète.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 68
Le moine Hilduin achète des trois sœurs Guitburge, Adélasie et Dodète sept arpents de leur alleu de Claireau; celles-ci en donnent un huitième pour le repos de l’âme d’une autre de leurs sœurs. Le même Hilduin achète ensuite treize arpents de l’alleu des enfants d’Otger Pelé, qui lui donnent un demi-arpent en sus pour le repos de l’âme de leur père.
Date: 1061-1077
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Nr. 69
Rahier, fils de Garin, chanoine de Saint-Georges de Vendôme, vend à Marmoutier pour trois livres de deniers, une terre de deux bœufs proche Naveil-lès-Vendôme, du consentement d’Odon, d’Adelade sa femme, sœur du vendeur, et de leurs quatre fils, ainsi que de ses deux autres sœurs et des fils de l’une d’elles, qui reçoivent à cet effet des sommes diverses. Cette terre est libre de toute redevance sinon deux sols et deux deniers de cens.
Date: 1050-1063
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Nr. 70
Ansberge, mère d’Hubert clerc de Vendôme, ayant été admise au bénéfice de l’association de Marmoutier, lui laisse, après sa mort, sa dot consistant en un arpent de vigne et deux de terre, avec le consentement des chanoines de Saint-Georges, dans la terre desquels ils se trouvent. Après que sa mère fut morte et ensevelie par les moines, Hubert obtient d’eux la jouissance de ce bien sa vie durant, à la condition qu’à sa mort ils auront tout ce qu’il possède.
Date: 1047-1077
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Nr. 71
Le moine Isembert, qui gouvernait le lieu de Saint-Médard-lès-Vendôme, achète du chevalier Roger un manse de terre à Coutozè, contenant le labour de quatre bœufs en deux ans. Le prêtre Ansaud, ayant acheté du même Roger, pour le donner aux moines, un bois de trente arpents, sis au même lieu, un autre Roger et Aucher son frère, se désistent, moyennant une compensation du vendeur, du droit de mort bois qu’ils prétendaient avoir. Enfin Geoffroi, leur frère, donne son consentement pour une selle d’une valeur de trois sols et demi.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 72
Frodon de Vendôme, pour le salut de son âme et de celle de tous les siens, donne à Saint-Martin un manse de terre à Ulmetum et trois arpents de bonne terre comprenant le labour d’une charrue, avec la vicairie et les coutumes, le tout chargé de dix-huit deniers de cens. Il y ajoute la moitié d’une autre terre d’une charrue, se réservant de disposer de l’autre moitié à sa mort. L’archidiacre Hugues, du fief de qui la terre dépendait, reçoit sept livres pour autoriser ces dons. – Le moine Hilduin achète des deux fils de Letgarde un arpent de pré dans le même endroit.
Date: Um 1210
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Nr. 73
Arnulfe, gendre d’Otbert, revendiquant une mainferme près de Fontinetum, que celui-ci avait donnée en mourant à Marmoutier, du consentement de sa femme Hielende, les moines, pour éviter toute contestation, se l’associent pour un tiers de cette mainferme, et lui en cèdent en propre trois arpents de vigne et un bois, dont ils se réservent une part de revenu. Néanmoins, pour établir que seuls ils ont des droits sur ces biens, ils en paient les reliefs et en acquitteront le cens chaque année. Arnulfe, par reconnaissance, concède aux moines sa terre de Nourray, dont il se réserve, sa vie durant, la moitié du revenu ou l’équivalent en grain.
Date: 1064-1077
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Nr. 74
Le chevalier Rainard, pour son salut et celui de ses père et mère, donne à Marmoutier son bien de Monceau, près Lancè. Sa mère, qui avait eu ce bien en dot, reçoit des religieux six livres de deniers, Fulcois, fils de Rodulfe Marmion, touche huit sols pour les ventes, et Adraldus, frère de Rainard, donne son consentement pour une paire de chaussures écarlates, à condition que les moines paieront pour cette terre trois sols de cens au susdit Fulcois à la Saint-Martin d’hiver, huit deniers à Frodon le jour de Saint-Jean à la foire de Blois, et quatre à la Saint-Denis aux fils d’Alsende.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 75
Le moine Ascelin, préposé à l’obédience de Lancé, poursuit Bèrenger de Lancé en restitution d’une vigne qu’il détenait depuis quelque temps, comme l’ayant achetée de son prédécesseur. Bérenger, condamné en justice à rendre la vigne, offre aux moines soixante sols pour qu’ils lui laissent sa vie durant, et, après lui, à un seul héritier. Mais ceux-ci ne consentent à la lui céder que jusqu’à la mort de sa fille Richilde. Ils donnent les soixante sols à Ingelbaud le Breton pour qu’il se démette d’une vicairie qu’il imposait injustement sur leur terre de Monceau.
Date: Um 1070
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Nr. 76
Hubaud le veneur, ayant légué en mourant à Saint-Martin, pour le repos de son âme, six arpents de terre censive près d’Ulmeta, sa femme et ses fils donnent leur consentement, pour des provisions que leur livre le moine Hilduin. La reddition du cens est fixée à la Saint-Denis.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 77
Hainric de Vendôme donne à Saint-Martin l’aire d’un moulin sur le Loir, au lieu appelé la Mouline, et payant à Guismand de Vendôme douze sols de cens le jour de Saint-Jean-Baptiste.
Date: 1037-1060
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Nr. 78
Le moine Dom Foulques paye à Herbert, fils de Gautier Guasnache, les reliefs pour le droit de rivage du moulin de Constant, sur la Glandesse, dans la terre de Mont-Hildulfe, avec le consentement de Rahier du fief de qui il dépendait.
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Nr. 79
Hubert, fils de Robert de Marrei, après avoir revendiqué aux moines la terre de Fontenailles, que son père leur avait vendue, disait-il, sans son autorisation, la leur donne pour quinze sols de deniers.
Date: 1068
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Nr. 80
Letbert, fils bâtard de Rainaud du Château, avec Herbaud, son homme, abandonne pour dix sols toutes les réclamations qu’il faisait au sujet du tensement ou droit de protection sur la terre qu’avait auprès du Sentier Adelelmus Boutefeu.
Date: 1062
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Nr. 81
Fromont, qui revendiquait aux religieux deux parcelles de terre qu’Adelelmus Boutefeu leur avait données en se faisant moine chez eux, se désiste pour un muid de froment.
Date: 1062
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Nr. 82
Les religieux de la Trinité de Vendôme revendiquant à ceux de Marmoutier la moitié du pasnage, dans la forêt de Gastines, sur les porcs des paysans habitant une partie de leur terre du Sentier, avec l’exemption du même droit pour leurs propres porcs, Dom Foulques, prévôt de cette terre, obtient de Foulques, comte de Vendôme, la confirmation de cette coutume, en lui donnant cinquante sous et un verrat, et à sa femme Pétronille une truie avec ses petits. Il prouve en même temps que cette coutume s’étend à la terre qu’Adelelmus Boutefeu a donnée à Marmoutier en se faisant moine.
Date: 1050-1062
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Nr. 83
Roger, fils de Mainard d’Areines, à l’article de la mort, donne à Saint-Martin la part des alleux d’Areines et de la main-ferme de la Courbature qu’il possédait près du château de Vendôme avec son frère Adelelmus Boutefeu, et le quart du moulin de Ronzart sur la Housée; ces biens étant libres de toute redevance autre que six deniers de cens aux moines de Saint-Florent. Adelelmus obtient du chapitre la jouissance, sa vie durant, de la terre et du moulin, à condition qu’il les laissera à sa mort, à Saint-Martin, avec sa propre part. Quelques années après, Rainaud, fils de Roger, autorise la donation faite par son père pour deux chevaux que lui donnent les moines et son admission à leur association.
Date: 1037-1062
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Nr. 84
Richilde, femme de Roger de Vendôme, donne en mourant à Saint-Martin, pour le salut de son âme et celle des siens, ce qu’elle avait en domaine dans son alleu de Ville-Bresme. Plus tard, ses fils élèvent une revendication, à laquelle les moines mettent fin en donnant un chanfrein à l’un et à l’autre une paire de chaussures écarlates.
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Nr. 85
Thierry, du château de Vendôme, vend à Hilduin, moine de Saint-Martin, douze arpents de terre proche la terre de Monceau, laissée audit Saint par Rainaud de Daumère. Il est constitué pour cette vente un cens de douze deniers payable à Blois, à la foire de Saint-Jean.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 86
Foulques, comte de Vendôme, visité à l’article de la mort par l’abbé Barthélemi, donne à Saint-Martin toutes les coutumes qu’il possédait sur la terre de Loiri et de Forgetis, savoir la vicairie, la commandise et le charroi.
Date: 1066
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Nr. 87
Constant de Ranay et ses fils ayant réclamé aux moines le cens du palage d’un moulin que leur avaient vendu Hilgod et sa mère, moulin dont le palis se trouvait sur la terre de ce Constant, il est établi par des témoignages probants qu’il n’avait jamais été payé de cens pour ce palis, mais seulement un cens de quatre deniers de motage, c’est-à-dire pour la terre nécessaire à l’entretien de l’écluse. Aussi Fulbert de Lavardin, qui avait longtemps payé ce cens avant de se faire moine, fait défendre la cause des moines par un de leurs hommes armé de l’écu et du bâton. Le champion de Constant ayant été vaincu, celui-ci s’engage à payer l’amende fixée par Albéric de Montoire. Constant, sa femme et ses fils, qui, plus tard, s’étaient révoltés contre cette sentence, durent se désister de toutes leurs prétentions à la suite d’un nouveau procès. Seulement il leur fut fait remise de trente sols sur l’amende à laquelle ils avaient été condamnés, et de dix sols à un des fils de Constant qui avait tué le meunier.
Date: Nach 1062
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Nr. 88
Herbert, chapelain de Rainard, pour le salut de son âme, donne à Saint-Martin: 1° une mainferme de terre censive à Pratella en Vendômois, contenant la terre d’une charrue et deux arpents de près, avec le consentement de Rainard, de qui il les tenait, et de Seherius, son neveu. Cette mainferme est redevable de deux sols de deniers de cens à Foucher de Turne à la Saint-Martin d’hiver. 2° Deux arpents d’alleu, dont l’un est un plessis où se trouve une maison, et l’autre, à la suite, contient la grange.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 89
Hilgod, fils de Bouchard de Caresmo, avec sa mère, ayant vendu à Marmoutier pour quarante-cinq sols de deniers poitevins une aire de moulin proche le moulin Fulbert à Ranay, Gautier soulève, du chef de sa femme, une revendication, à laquelle les moines mettent fin en donnant vingt sols à sa femme et cinq à son fils, à son beau-fils et à sa sœur.
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Nr. 90
Le chevalier Herluin de Vendôme, du consentement de sa femme, vend à Saint-Martin pour quatre livres six sols la terre du Mas, près Bezai, de quatre bœufs et libre de toutes coutumes et revenus hors six sols de cens. Tous ceux qui avaient à titres divers des droits sur cette terre donnent leur autorisation, savoir: le sénéchal Rainaud, Rodulfe, vicomte du Lude, pour un muid d’orge et son fils Hubert pour vingt sols de deniers, Rainard pour quinze sols, Harduin pour quarante sols et son association au couvent, et sa sœur Harduise pour deux sols. Herluin et sa femme Odeline, qui s’étaient réservé la jouissance de cette terre pendant leur vie, après avoir été admis à la même association, en font donation à Saint-Martin après leur mort. En raison de quoi ils payeront aux moines quatre deniers de cens à la foire de Blois.
Date: 1065
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Nr. 91
Guy et Gautier intentent aux moines, devant la cour du comte Geoffroi, un procès en revendication d’une terre de deux bœufs, près le Mès d’Aldevin, qu’ils prétendent être une acquisition de leur père. Bien que condamnés, ils ne cessent pas leur revendication. Mais Gautier en mourant obtient de Guy son désistement, à condition que le moine Hildebert lui pardonnera, à lui Gautier, le méfait qu’il a commis au Sentier, lorsqu’il tenta, en sa présence, de tuer l’homme de Saint-Martin en lui lançant sa pique à six reprises. Guy donne encore aux moines sa terre censive du Mès d’Aldevin avec ses prés et le moulin de Villefrain, après sa mort, s’il ne laisse aucun héritier de sa femme.
Date: 1050-1063
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Nr. 92
Gauscelin Gasnache apaise une revendication relative à la terre de Fontenille qu’il avait vendue aux moines, se déclarant prêt à soutenir par le duel qu’elle leur appartenait. Peu après, sur le refus d’un cheval qui lui aurait été promis pour cela, disait-il sans preuve, et après leur avoir causé beaucoup de mal, il finit par s’arranger avec eux en acceptant dix sols et le bienfait de leur association pour lui et ses frères Herbert et Archembaud. Alors ce dernier autorisa la vente, ce qu’il n’avait pas fait encore. Plus tard, le prévôt de cette terre écarte une nouvelle revendication de l’un de leurs frères en prouvant qu’il lui avait déjà donné une truie avec trois petits; il y ajoute pourtant un demi-setier de mouture.
Date: Um 1060
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Nr. 93
Hielende, femme d’Otbert, et son gendre, ayant donné aux moines la terre de Nourray, qu’elle avait reçue en dot de son oncle Geoffroi-le-Fort, Harduin, fils de Geoffroi, leur donne son consentement pour douze sols, et s’engage à leur obtenir celui de son frère Guillaume.
Date: 1064-1077
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Nr. 94
Le vicomte Rodulfe enlève beaucoup de butin aux moines auxquels il revendiquait le Mès de Bezay et la terre de Nourray qu’ils avaient eue d’Otbert, disait-il, sans son autorisation; et comme il les menaçait de faire pis encore, ils lui donnent cinquante sols, et, à sa femme Agathe, un denier d’or pour avoir cette autorisation.
Date: 1071
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Nr. 95
Ameline, femme de Dreux, du château de Vendôme, donne en mourant à Saint-Martin, pour sa sépulture, et du consentement de son mari et de ses trois fils, l’alleu qu’elle avait eu de son père, à Nourray.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 96
Les trois fils de Dreux, du château de Vendôme, donnent à Saint-Martin, pour la sépulture de leur père, leur alleu de Lancé, joignant la terre que Thierry a vendue au moine Hilduin.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 97
Brehard, pour le salut de son âme, donne à Saint-Martin cinq arpents, tant près que terre labourable, d’un alleu sis à Burzai près de la villa nommèe Mansilis ou l’Alleu, et, de plus, près cle Tridiacus, un arpent et demi de pré payant un cens annuel de dix deniers, à la fête de Sainte-Marie.
Date: 1064-1077
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Nr. 98
Aremburge, femme de Rainaud, pour le salut de son âme, donne à Saint-Martin trois manses de terre labourable, savoir: deux près de Bierne et le troisième près de Pictavis.
Date: Um 1060
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Nr. 99
Le clerc Rainard, du château de Vendôme, pour le salut de son âme, donne à Saint-Martin une mainferme censive près de Listriacus, de trois sous de deniers de cens payable à Blois à la foire de Saint-Jean-Baptiste, avec amende en cas de non paiement.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 100
Le chevalier Hugues de Vendôme et sa femme Adile donnent à Saint-Martin, par amour de Dieu et pour le pardon de leurs fautes, une partie de leurs bénéfices, comprenant des terres, des églises et des alleux. Quelque temps après, leur fils Foucher étant venu confirmer et déposer la donation sur l’autel du Saint, reçoit de l’abbé un cheval, tel qu’il avait été convenu entre eux.
Date: Um 1047
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Nr. 101
Gausbert, maire de Saint-Maurice près de Villeporcher en Vendômois, donne à Marmoutier, en échange du bienfait de l’association, deux arpents et demi de près, proche Marmiacum, et libres de toute coutume, hors la remise du cens.
Date: 1065
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Nr. 102
Le chevalier lvelin de Vendôme, touché de componction, donne à Saint-Martin, du consentement de ses fils, deux pièces de terre labourable, l’une à Pictavis, l’autre à Tridiacus, auxquelles il ajoute, à sa mort, une masure allodiale sise au même lieu. Ivelin mort, ses fils le portent à Marmoutier pour le faire ensevelir, et donnent aux moines, en échange du tapis qui avait recouvert le corps de leur père, un champ d’alleu devant l’église de Gombergean.
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Nr. 103
Le chevalier Adelelme tient de Saint-Martin trois arpents de vigne près du château de Vendôme, ayant appartenu à son cousin le moine Vulgrin, et avec cette convention qu’il les aura, sa vie durant, et qu’à sa mort ils reviendront, sans contestation, à Saint-Martin.
Date: 1050-1066
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Nr. 104
Le clerc Hamelin de Vendôme, après avoir reçu vingt sols pour autoriser la vente faite aux moines, par son frère Hubert, d’une terre au Sentier, la revendique, à la mort de ce dernier. Mais il finit par renoncer à toute réclamation sur toute la terre du Sentier ou du Mont Hidulfe, à la condition qu’avec sa participation aux bienfaits du couvent, il recevra, chaque année, non seulement lui, mais l’un de ses héritiers après sa mort, un muid de froment, un de seigle et un d’avoine, et qu’il sera admis, s’il le demande, à la vie monastique, avec ce qu’il possédera. Il autorise encore pour dix sols l’achat fait par son frère de deux coliberts, et donne à Saint-Martin tout ce qu’il possédera à sa mort.
Date: 1050-1064
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Nr. 105
Foucher le riche, pour le salut de son âme, donne à Saint-Martin son alleu de Spinoche, sis à quatre milles au sud du château de Vendôme, et libre de toutes revendication, coutume ou redevance, et, en outre, vingt arpents de terre de son domaine voisin, exempts de toute redevance autre que vingt deniers de cens que les moines, par reconnaissance et pour affirmer le don, lui attribuent malgré lui.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 106
Fulcois de Banasta vend aux moines une terre de son alleu, dans le Vendômois, divisée en quatre parties sises à Nouant, Chasote, Rigny et Villoison. Les limites et l’étendue de ces terres n’ont pu être établies, vu le grand nombre de localités dans lesquelles elles sont dispersées, mais Foulques les vend sans exception ni retenue, sinon trois sous de cens payables à la Saint-Georges, et avec l’autorisation de sa femme et de ses fils, la seule dont il ait besoin.
Date: Um 1064
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Nr. 107
Les deux filles de Fulcois, Isemburge et Raimburge donnent en mourant à Saint-Martin, pour leurs sépultures, leur part de l’alleu de Villa Cadilon; la dernière y ajoute celle qu’elle avait reçue de son frère le sénéchal Gislebert, à la condition qu’à sa mort elle la laisserait à Saint-Martin pour le repos de son âme. Guarin, leur neveu, vend aux moines pour trois livres de deniers sa part du même alleu, pour le repos de l’âme de sa mère.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 108
Après la mort de Fulcois, ses enfants jouissent en paix de leur part de son alleu de Villa Cadilon. Mais Gislebert, l’un d’eux, voyant la mort approcher, laissa sa part à sa sœur Raimburge, à la condition que, lorsqu’elle mourra, les deux parts passeront, pour le repos de leur âme, dans le domaine de Saint-Martin, ce qui fut fait et son corps transporté à Marmoutier. Même don est fait par sa sœur lsemburge. Mais Fulcolin, leur jeune frère, qui avait refusé par cupidité de livrer ces dons, saisi peu après d’un mal horrible, invoque Saint-Martin, et lui restitue les parts d’alleu contre un présent des moines.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 109
Salomon, de l’ordre des Clercs, par amour de Dieu, donne à perpétuité à Saint-Martin, et du consentement de son fils, son alleu de Faverilles, en Vendômois. Menaces contre quiconque tenterait d’inquiéter les moines dans leur libre et paisible jouissance.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 110
Odon le Roux et son frère Rainaud donnent à Saint-Martin, pour le salut de leur âme, leur alleu de Claireau. Leur cousin Bettelin y ajoute, pour le même motif, sa part d’un alleu sis au même lieu.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 111
Foucher le Riche, pour le salut de son âme, donne à Saint-Martin un manse de terre proche Savonnière et joignant la terre de Spinoche, que son père Foucher de Vendôme avait déjà donnée au même Saint.
Date: 12. Jahrhundert
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Nr. 112
Les enfants de Fulcrade, Rainaud, Odon et Hersende, donnent à Saint-Martin, pour le salut de leur âme et de celle de leurs parents, leur alleu du Mas, avec ceux de Villemarais et de Villebadain.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 113
Benoit d’Ulmeta et sa femme, après avoir accepté durant leur vie le bienfait de Marmoutier, lui donnent après leur mort, pour le salut de leur âme, tout leur avoir, de telle sorte qu’à la mort du premier sa part sera acquise aux moines.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 114
L’abbé dom Albert et les frères de la Celle de Saint-Gildéric concèdent à Salomon de Lavardin et à sa femme Adèle, avec l’assentiment de leur gendre Marcoard et de sa femme, un quarteron de terre à Meindeiz et cinq arpents de vigne près de Villène, à la condition que si cette Celle, qu’ils avaient fondée pour le repos de leur âme, venait jamais à être détruite et les moines à en être chassés, la terre, les vignes et tous les acquêts, mainfermes ou autres possessions réunies à la Celle, feront retour à Saint-Martin.
Date: 1034-1067
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Nr. 115
Gauscelin, dit Bodellus, chevalier du château de Vendôme, ayant donné à Saint-Martin, du consentement de sa femme Adeladis, et pour trente-cinq sols, un Colibert avec son jeune fils et toute sa postérité, Roger Piperatura, à qui Goscelin avait déjà donné ce Colibert, reçoit trente sols pour son autorisation. Chotard et Lisiva, enfants de Gauscelin, donnent la leur, l’un pour six deniers, l’autre pour trois écus. Dans la suite, les moines donnent dix sols à un frère de Chlotard pour qu’il se démette de son plein gré d’une revendication qu’il avait faite à ce sujet, bien qu’elle eut été jugée mal fondée devant la cour du comte, à Vendôme.
Date: 1040-1060
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Nr. 116
Burchard, après la mort du clerc Ansaud, son frère, s’empare d’un moulin situé sur le Loir, à Vendôme, et que ce dernier avait, avec son consentement, donné à Saint-Martin. L’abbé Albert porte l’affaire devant la cour du comte Geoffroi, où Burchard finit par reconnaître avoir mal agi. Mais, sur la prière de Geoffroi et de ses hauts dignitaires compatissants à la pauvreté de Burchard, les moines lui laissent la moitié du moulin, sa vie durant, à cette condition, acceptée par ses fils, qu’à sa mort cette moitié fera retour à Marmoutier, franche de toute revendication.
Date: 1040-1060
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116 bis
Rothon étant venu à Marmoutier donne à Saint-Martin, en retour de son admission au bénéfice de l’association, sa part de l’alleu de Villemalard, se réservant, sa vie durant, la moitié des coutumes des villains. Mais, à sa mort, toute la terre reviendra à Marmoutier, et, de plus, cent sols de deniers de son argent, pour que sa mémoire soit gardée parmi les familiers des moines.
Date: 1034-1064
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116 ter
Le fils de Fulcrade, Odon le Roux et Renaud donnent à Saint-Martin, pour le salut de leur âme, leur part de l’alleu de Villemalard.
Date: 1040-1060
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Nr. 117
Le comte Geoffroi donne aux moines de Marmoutier une vaste terre au midi de la forêt de Gastine, avec deux églises et leurs revenus, à condition qu’ils paieront un cens de vingt sols aux religieux de Vendôme, à qui il avait donné antérieurement l’une d’elles, et qu’ils rachèteront les parties de cette terre qui dependent du bénéfice des chevaliers du comte. Les moines auront la moitié du panage dû pour les porcs des paysans dans la forêt, ainsi que le droit d’y prendre tout le bois de chauffage et de construction dont ils auront besoin. Geoffroi, pour donner plus de poids à ce don, le fait confirmer par le roi Henri, et accepte trois mille sols des moines, qui s’engagent, de leur côté, à célébrer à perpétuité pour lui un anniversaire semblable à ceux de leurs abbés; enfin il condamne quiconque irait contre ces dispositions à payer son pesant d’or pur ou un poids décuple d’argent.
Date: 1055
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Nr. 118
Les moines, après bien des alternatives de jouissance et de dépossession de la terre et des églises du Sentier et de Mont Hilldulfe, sont rétablis dans leur possession par Geoffroid, comte d’Anjou qui détenait alors le comté de Vendôme, Foulques, son neveu, héritier naturel dudit comté, avait reçu de l’abbé Albert, lorsque celui-ci était en instance à ce sujet, deux chevaux de prix en échange de la promesse de cette réintégration, promesse qu’il ne put exécuter, ayant peu après perdu sa seigneurie. Il reçut encore, pour son autorisation, cinquante sols de deniers et un troisième cheval de prix.
Date: 1050-1066
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Nr. 119
Foulques prétendait n’avoir donné aux moines son autorisation que pour une partie de la terre du Mont Hildulfe; mais, devant l’affirmation contraire de Geoffroi; il finit par reconnaître ce qu’il avait fait. Comme il murmurait en arrière qu’il ne jouissait pas d’une liberté suffisante, lorsqu’il avait donné cette autorisation, n’ayant pas encore recouvré sa seigneurie, les moines ajoutent à leurs dons antérieurs un cheval de prix et un vase d’argent.
Date: 1050-1060
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Nr. 120
Après que Geoffroi eut rendu aux moines la terre du Mont Hildulfe, Lisois, qui en tenait une partie d’Hamelin, promet de la restituer aux moines pour le prix qu’elle vaut, si Hamelin, son seigneur, y consent ; ce qui fut fait devant le chapitre, où tous les deux s’étaient rendus, sur la prière du comte, et où ils reçurent, Lisois vingt sols de deniers, et Hamelin dix. Le même Lisois, ayant donné Hamelin pour fidéjusseur contre toute revendication ultérieure, reçoit en retour un quarteron de terre et deux arpents de vigne, et tous les deux sont admis au bénéfice de l’association avec Richilde, femme de Lisois, qui lui avait donné la susdite terre en dot et leurs trois enfants.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 121
Les moines achètent, pour trois livres de deniers, quatre manses de terre faisant partie de leur terre de Mont Hildulfe, et que tenaient les frères Robert et Hugo, avec leur frère naturel Isembard, et un quatrième tenancier nommé Arnulfe ; cela du consentement d’Hubert, de qui ils la tenaient. Les moines payent aussi aux trois mêmes frères six livres de deniers pour une autre terre qu’ils tenaient d’un nommé Frédéric, près la fontaine Ventale, et pour une partie d’une troisième terre, qu’ils avaient en commun avec Gauscelin, lequel reçoit cent sols pour sa part. Plusieurs, qui avaient des droits sur ces biens, reçoivent, pour leur autorisation, savoir: Alchérius cent sols, Odon le Roux huit livres de deniers, Robert de Marrei quarante sous, et Salomon de Lavardin, seigneur suzerain, vingt sols.
Date: Vor 1062
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Nr. 122
Les moines concèdent à Rainard, sur sa demande, trois arpents de vigne à Lavardin, qu’ils avaient eus de Séhérius lorsqu’il s’était fait moine, à la condition qu’à son décès ces vignes feraient retour à Marmoutier, en bon état de culture, avec tout le blé qu’il posséderait. En retour, Rainard leur abandonne son alleu de Rigny, proche l’église de Saint-Amand, dont il leur avait déjà donné une partie, du consentement de sa femme, de ses enfants et petits-enfants, qui sont admis pour cette raison au bénéfice de l’association. Germain de Lavardin fait de même d’une autre partie de cet alleu qu’il tenait de Rainard; à cet alleu est attaché le droit de justice pour son possesseur sur tout habitant coupable d’un délit entraînant l’épreuve du duel ou du fer chaud, ainsi que le droit, pour ses habitants, de prendre, dans la forêt voisine, le bois dont ils ont besoin, sauf le cas de constructions à faire en dehors de l’alleu, où ils devront se faire autoriser par le forestier.
Date: Vor 1064
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Nr. 123
Le chevalier Rainard, pour le salut de son âme et celle de ses parents, confère à Saint-Martin l’alleu de Rigny, à condition que, tant qu’il vivra, les moines auront la moitié des coutumes de cette terre, et qu’après sa mort il leur restera, à perpétuité et sans contestation, une charrue de terre et cinq arpents de prés.
Date: Vor 1047
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Nr. 124
Le chevalier Rainard, pour le repos de son âme et celle de ses père et mère, laisse à perpétuité à Saint-Martin la libre et paisible possession de sa terre de Monceau, près de Lancé, pour laquelle les moines payeront seulement trois sols de cens à Fulcois, huit deniers à Frodon et quatre aux fils d’Alsende. Le même Fulcois reçoit, en outre, huit sous de ventes; la mère de Rainard, qui avait eu cette terre en dot, reçoit six livres de deniers pour son consentement, et son frère une paire de chaussures écarlates. Mais après la mort de Rainard et celle du moine, prévôt de cette terre, le susdit Fulcois, prétendant que ce moine ayant été vicaire de la terre, des reliefs lui étaient dus à sa mort, élève une revendication qui est rejetée. Malgré cela, les moines lui donnent vingt sous pour avoir son consentement et celui de ses fils.
Date: Vor 1060
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Nr. 125
Rainard donne aux moines une mainferme sise à Monceau, dans le Vendômois, moyennant quatre sous de cens qu’ils payeront à Fulcois de Lavardin, trois à Thierry, huit deniers à Lambert, et quatre à Vivian. Sur son conseil, les moines donnent à sa mère, qui avait eu cette mainferme en dot, sept livres pour son consentement.
Date: Um 1060
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Nr. 126
Le chevalier Gradulfe et sa femme Hersende donnent à Saint-Martin, pour le repos de leur âme et du consentement de leurs enfants, une mainferme censive à Putaux, et plus tard trois arpents de vigne à Carcona. Peu après, Gradulfe étant parti pour Jérusalem, Hersende obtient pour elle et pour les siens la participation aux prières et aux aumônes du couvent. Pour donner plus d’autorité à cette donation, les moines payent à Lancelin de Beaugenci, du fief de qui revelait la mainferme, vingt sols pour son autorisation et celle de ses fils. Guy donne son consentement en conservant les six sols de cens qu’il avait sur cette mainferme.
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Nr. 127
Un nommé Jean de la Chapelle Anchéri avait acheté une terre de quatre bœufs, payant six deniers de cens, pour la laisser à perpétuité à Saint-Martin et à Saint-Médard, aux mérites duquel une église anciennement bâtie en ce lieu doit sa renommée. Bouchard, noble homme du fief de qui elle relevait, accorde aux moines que, s’ils étaient jamais expulsés de ce lieu, la terre ferait retour à Marmoutier.
Date: Um 1050
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Nr. 128
Un certain Randenus ayant laissé en mourant, à Marmoutier, deux arpents de vigne au-dessus de Vendôme, Ingelbaud le Breton s’en empare, en disant que Randenus était son serf. Les moines, plutôt que de plaider, donnent, tant à lui qu’à sa femme et à ses fils, quatre livres quinze sols et dix deniers. Eudes le Roux, sur la terre de qui se trouvaient ces vignes, prétendant qu’elles ont été achetées, réclame quinze sols de ventes, et refuse de confirmer la vente de ces vignes, à moins qu’on ne lui fournît un vicaire, à la mort duquel lui ou son héritier touchera les reliefs. Quelque injuste que cela leur semble, les moines lui donnent satisfaction en lui comptant dix autres sols.
Date: 1060-1084
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Nr. 129
Ingelbaud de Vendôme renonce à toute coutume sur les terres de Saint-Martin, excepté sur celle de Saint-Gilderic, pour les cas de ban, d’incendie, de rapt et de vol. En compensation de toutes ses forfaitures envers les moines, il donne à Saint-Martin six manses de terre à Orgis et deux à Saint-Gilderic, la glandée pour trois cents porcs dans la forêt du Perche, et le bois sec, les rotes, rollons, gaules, chevilles, houssines et autres choses du même genre à l’usage des moines de Saint-Gilderic et de leurs gens, ainsi que l’accès libre des herbages et des eaux pour leurs bestiaux.
Date: Um 1060
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Nr. 130
Le chevalier Foucher et sa femme donnent à Marmoutier, pour le repos de leur âme, un alleu à Rucé, qu’ils avaient acheté d’une nommée Hermengarde et de son fils.
Date: 1050-1060
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Nr. 159
Etienne Jambe de Chien, qui était devenu serf en épousant une serve de Marmoutier, s’étant remarié en secondes noces à une femme libre, prétend prouver par le duel qu’il n’est pas serf; mais avant le combat il vient au couvent faire sa soumission à Saint-Martin.
Date: 1032-1084
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Nr. 160
Deux familiers de Marmoutier qui avaient acheté, d’une nommée Eve, et pour le couvent, le moulin de Naveil, ne pouvant rassembler de suite les cent sols qu’il coûtait, s’associent à Michel, monétaire de Vendôme, à la condition que pour les cinquante sols qu’il leur fournissait, ledit Michel et après lui son héritier auraient, leur vie durant, dans les émoluments une part qui après leur mort reviendrait au monastère avec le reste du moulin. Eve touche l’argent en présence et avec l’autorisation du comte de Blois et aussi de Bouchard de Caresmo.
Date: 1038-1083
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Nr. 161
Après la mort d’Hugues, son fils Guillaume revendique la moitié des enfants d’une coliberte de son père, qu’avait épousée Hildrad, serf de Saint-Martin. Il est jugé à Montoire que les enfants nés d’un serf et d’une coliberte ne doivent pas être partagés, mais que les fils suivent la condition du père. Hildrad prétendant qu’il était colibert, le prévôt Ascelin fait jurer par Aucher de Villerable qu’il est serf.
Date: 1071
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Nr. 162
Gradulfe donne son autorisation aux moines pour les alleux de Villa Senator que leur avait donnés son cousin, avec l’église de Gombergean, et il est admis pour cela à la participation aux bonnes œuvres des religieux.
Date: 1063
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Nr. 163
Josbert Poulleau, à ses derniers moments, remet spontanément à dom Ascelin, prévôt de Burzai, la terre de Saint-Martin qu’il tenait de l’abbé de ce lieu.
Date: 1050-1063
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Nr. 164
Ascelin donne à Marmoutier toute sa terre de Villemenard, ferme et paisible, avec les près, la voirie et toutes les coutumes, du consentement de sa mère et de ses frères, Guicher, du fief de qui dépendait cette terre, et sa femme autorisent cette donation, ne demandant d’autre récompense que la participation aux prières des frères religieux.
Date: 1060
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Nr. 165
Guarin, fils de Gradulfe du château de Blois, abandonne pour onze sols la revendication qu’il faisait contre les moines des moulins de Varennes en Vendômois, ainsi que sa plainte au sujet de son bois de Fontaine-Mesland, dont une parcelle avait été coupée, disait-il, par leurs hommes.
Date: 1065
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Nr. 166
Un jugement public déclare mal fondée la revendication que faisaient Hugues Cadebert et sa femme Aiga des moulins de Varennes, près de Vendôme, disant que la mère de cette dernière les avait reçus en dot de son mari Giroie du Lude. Il était seulement du, d’abord audit Giroie et à sa femme, et ensuite à Hugues et à Aiga, trois sols de cens sur ces moulins. Cependant, pour apaiser à tout jamais cette réclamation, les moines leur donnent, ainsi qu’à Lancelin frère d’Aiga, onze sols plus pour une truie pour la femme.
Date: 1062
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Nr. 167
Le chevalier Foucher de Vendôme et sa femme Hildéarde, du consentement de leurs fils, et pour leur salut, concèdent à Saint-Martin un alleu à Russiacus, en Vendômois, avec toutes ses dépendances en terres et vignes.
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Nr. 168
Le prêtre Aliodus concède à Marmoutier deux arpents de vigne, trois arpents de pré et trente de mainferme, et après la mort de ses fils cinq arpents de vigne, quatre de pré, douze de terre labourable et les trois quarts et demi d’un moulin.
Date: 1015-1030
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Nr. 169
Les frères Henri et Serannus, après avoir molesté les moines à l’occasion de la revendication de la terre de Barbature, vendue à Marmoutier par leurs ancêtres, finissent par s’amender. Serannus, accablé d’infirmités, renonce en mourant à sa réclamation, et remet aux moines ce qu’il leur avait enlevé, en recommandant qu’on l’ensevelît dans le couvent. Là, Henri et ses sœurs renoncent, sur la tombe de leur frère, à leurs revendications.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 170
La veuve Hildéarde obtient de Dom Hildebert, prévôt de Bezai, de rester dans la terre de Pinoches, où elle avait vécu avec son mari, à la condition de ne se remarier qu’avec l’autorisation dudit prévôt. Un certain Hervé obtient la terre et la femme en donnant à Dom Hildebert trois livres de deniers, douze arpents de terre et le tiers de la dîme établie sur la Villa de la Boissière. Ce qu’apprenant Thébaud, chanoine de Saint-Solenne, son cousin, il revendique cette terre comme sienne; mais il se démet au plaid de Blois, moyennant trois sous et l’association avec les religieux. Hervé s’engage à rester toute sa vie l’homme de Marmoutier, non comme serf, mais comme libre.
Date: 1064-1077
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Nr. 171
Les fils de Fulcrade et d’Hersende donnent à Saint-Martin, pour le repos de leur âme et de celle de leurs parents, leurs alleux de Manse et de Ville Malast ainsi que ceux de Ville Badain, sans revendication ni coutume.
Date: 11. Jahrhundert
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Nr. 172
Dadon, gendre d’Eudes Landanus, revendique aux moines une terre qu’ils avaient achetée d’Hubert, avec l’autorisation de Hilgod Ducoin. Dadon prétendait que Hilgod, oncle de sa femme, lui avait donné cette terre lors de son mariage. L’affaire est portée à Châteaurenault devant l’assemblée des Barons, où Hilgod prouve qu’il n’a jamais donné ni vendu cette terre, sinon à Saint-Martin. Dans la suite, Dadon, reconnaissant qu’il a mal agi, se désiste, lui, sa femme et son fils, de toute revendication, et reçoit quinze sols des moines.
Date: Um 1070
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Nr. 173
Nihard, fils de Gislebert, du consentement de sa sœur Marie et d’Arnulfe et Archembaud, ses frères, se désiste de la revendication qu’il faisait aux moines du moulin de la Chappe, et le leur abandonne franc de toute viguerie, relief et coutume autre que le cens; ainsi qu’Hildearde avait fait pour un autre moulin qu’elle avait donné à Saint-Martin pour le salut de son âme. Les moines donnent, pour cette occasion, trente sous à Nihard, quinze à Arnulfe, cinq à Archembaud et autant à sa sœur Marie.
Date: Um 1061
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Nr. 174
Hilgod Ducoin abandonne à Dieu et à Saint-Martin, pour quinze sols, la saisie qu’il avait mise injustement sur les terres que Dom Fulbert et Rosthon avaient données aux moines, dans l’alleu de Villemalard, ainsi que sur un bois situé entre Villebresme et Pinoches.
Date: 1075-1085
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Nr. 175
Létard, homme de Guicher de Châteaurenault, donne aux moines, pour trente sols, la commandise de Loiri et de Forget, du consentement de sa femme, de don fils, qui reçoit deux sols, ainsi que de ses gendres. Après quoi ils sont tous admis à la participation des bienfaits du couvent. Les seigneurs suzerains de cette terre donnent également leur autorisation, savoir Foulques comte de Vendôme, André Barba, qui reçoit pour cela cinq sols, et Letbert, qui reçoit huit sols quatre deniers.
Date: 1064-1066
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Nr. 176
Roger de la Tour de Vendôme et sa femme Richilde donnent à Marmoutier, pour le repos de leur âme, l’alleu de Ville Bresme, du consentement de leurs quatre fils.
Date: Um 1050
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Nr. 177
Ascelin Jotard vend à Marmoutier une partie de la terre de Boiselle et de ce qu’il tenait d’Ingelbaud le Breton, et lui donne le reste pour le rachat de son âme. Les moines lui donnent pour cela dix livres et cinq sols de cens à la Saint-Georges, trente sous à sa femme Halvise, et de moindres sommes à sa fille, à son frère et à ses neveux, par reconnaissance. Osbert laisse en mourant à Saint-Martin, pour le rachat de son âme, une mainferme à Fontenailles et la terre de Noers. Peu après, son gendre Arnulfe Céochard ayant revendiqué ces biens devant la cour du comte de Vendôme, est condamné pour cela à se dessaisir de ce qu’il avait eu de sa femme; mais il convient ensuite avec les moines que lui et l’héritier que lui donnerait sa femme garderaient la mainferme pendant leur vie, et que les religieux auraient toute la terre de Noers, qu’ils payeraient deux sous de cens à Dreux de Lavardin et prendraient chaque jour de l’année la charge de bois d’un âne pour leur chauffage.
Date: 1043-1061
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Nr. 178
[Cette charte est un double de celle deja donnee sous le n° LXXXIV, mais avec une rubrique differente.]
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Nr. 179
[Cette charte est un double de celle déjà donnee sous le n° XVI, avec une legere variante dans la rubrique.]
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Nr. 180
L’année de la dédicace de la basilique du Monastère, Robert Michel et son frère Almare donnent à Saint-Martin et vendent aux moines à Vendôme, pour neuf marcs d’argent, ce qu’ils avaient de terre, de cours d’eau et de prés, du château de Fréteval à Vernouillet, ainsi que la place d’un moulin à Morée, et six deniers de cens sur une vigne à Fréteval. Rainaud Leroux, qui tenait en fief ces biens de Nivelon seigneur de Frèteval, reçoit pour son consentement soixante sols, et sa femme dix. Peu après, les deux frères vont confirmer cette vente devant le chapitre, du consentement de Nivelon et de son frère Hamelin; Girard, oncle de ces derniers, venu du château de Montigny pour procéder à la délimitation de ces biens, en fait la remise aux moines.
Date: 1096
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Nr. 181
Milon se démet dans le chapitre de la revendication qu’il faisait aux moines de la culture de Bezai, et leur accorde ce que ses prédécesseurs leur avaient donné ou vendu.
Date: 1084-1099
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Nr. 182
Le chevalier Herbert, bouteiller du comte de Vendôme, conduit par Dom Etienne, prévôt de Bezai, au parloir des sacristains, fait abandon à Saint-Martin de huit deniers de cens, dont quatre de Varennes et quatre de Naveil.
Date: 1096
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Nr. 183
Le prêtre Renaud, Ingelbaud son frère et Chrétien son beau-frère, se prèsentent la veille de Saint-Martin devant le chapitre; là, pour le salut de leur âme et de celle de leurs parents, ils renoncent, pour eux et pour leur jeune frère Hilgod absent, à la revendication qu’ils faisaient d’une terre sise à Bezai. Les moines de Bezai donnent une maison à Chrétien pour sa renonciation.
Date: 1094
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Nr. 184
Hugues donne à Marmoutier, pour le rachat de l’âme de son père, et du consentement d’Agnès sa femme, son colibert Rainaud Belin avec sa femme Milesende, leur postérité et un demi-arpent de vigne.
Date: 1032-1084
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Nr. 185
Girard de Montfollet concède aux moines les acquisitions qu’ils ont faites ou feront dans la partie de la Forêt longue, dépendant de son fief, près de Fréteval, à l’exception des fiefs d’Hubert et de Guillaume fils de Frodon. Il y ajoute Sermaise, faisant partie de la même forêt. Les moines lui remettent cent sous pour cette concession, douze deniers à son fils Geoffroi, cinq sous à sa fille Radegonde, et douze deniers à son autre fille Julienne.
Date: Um 1100
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Nr. 186
Ada de Vendôme donne à Marmoutier, pour le salut de son âme, une terre d’une charrue à Linières, avec les consentements de Jérémie, qui reçoit pour cela quarante sols, celui de sa femme qui en reçoit dix et celui de ses fils qui reçoivent chacun quatre deniers.
Date: Um 1100
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Nr. 187
Le chevalier Herbert Barba, du consentement de sa femme et de ses fils, et pour le repos de son âme et de celle de ses parents, fait don à Dieu et à Saint-Martin de tout ce qu’il avait dans l’église de Pray, en Vendômois. Agnès de Vendôme, y ajoute, du consentement gratuit de ses filles, l’autel avec les offrandes, le cimetière, la sépulture et la tierce partie de toutes les dîmes de l’église. Les fils de Domitille, récemment décédée, achètent de Saint-Martin ainsi que d’Herbert et d’Agnès, avec le consentement de leurs enfants, une terre contiguë audit cimetière, pour l’obédience de Pray que les moines devaient construire, le tout avec l’autorisation de Lanscelin de Vendôme, du fief de qui dépendait l’église.
Date: 1101
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Nr. 188
Eufronie, comtesse de Vendôme, se démet de toutes ses revendications touchant Francheville et ses dépendances, ainsi que Pray et Madues, et laisse aux moines la libre et paisible jouissance de tout ce qu’ils tiennent du fief de son mari.
Date: Nach 1085